Une équipe de chercheurs de l'Inserm a mis en évidence comment certaines bactéries du microbiote limitent l'action de la chimiothérapie contre un cancer colorectal.
L'ESSENTIEL Les cancers colorectaux, parmi les plus fréquents en France avec près de 50.000 nouveaux cas chaque année, ne réagissent pas toujours bien aux traitements de chimiothérapie conventionnels. D'après une étude de l'Inserm, certaines bactéries du microbiote, une fois infiltrées au sein d'une tumeur colorectale, limitent en effet l'action de la chimiothérapie contre le cancer. Les cellules cancéreuses infectées deviennent moins différenciées, donc moins visibles par l'immunité antitumorale du patient, et par conséquent moins sensibles à l'action de la chimiothérapie. Une découverte qui ouvre la voie à de potentiels nouveaux traitements. Les cancers colorectaux, parmi les plus fréquents en France avec près de 50.000 nouveaux cas chaque année, ne réagissent pas toujours bien aux traitements de chimiothérapie conventionnels. C'est le cas notamment des cancers qui touchent le segment droit du côlon. Une équipe de scientifiques de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) vient de mettre en évidence les mécanismes impliqués dans cette chimiorésistance. Ses travaux ont été publiés dans la revue Gut Microbes. La présence de bactéries E. coli dans les tumeurs colorectales En analysant le microenvironnement de tumeurs colorectales,…