Une deuxième vague de licenciements déferle en quatre mois au studio WB Games Montréal : des employés de Keywords, un sous-traitant opérant dans les bureaux de ce développeur de jeux vidéo de l'univers DC, a mis la hache dans quelque 60 emplois, jeudi dernier.
Une soixantaine de personnes se sont fait annoncer qu'elles ne reviendraient pas travailler le lendemain matin, d'après des sources proches du dossier. Le 10 avril, des gens ont reçu une convocation en trois groupes à des réunions en après-midi. Avec deux heures de préavis, tu as le temps de te demander ce qui se passe, et qui appartient à quel groupe , dit une source qui faisait partie du groupe 2 , qui s'est fait remercier. Publicité Les gens dont l'emploi avait été supprimé en décembre, deux semaines avant les Fêtes, s'étaient vu offrir un préavis de huit semaines. Cette fois-ci, les choses sont différentes : la fin d'emploi est immédiate, et un chèque de huit semaines de travail leur sera envoyé. Nous nous préparions pour des mises à pied. C'était une rumeur qui courait au bureau depuis des mois , mentionne un travailleur licencié. On se doutait que ça allait arriver, vu ce qui s'est passé en décembre. Mais pas d'une façon aussi brusque. On nous a dit le jour même que c'était fini, qu'on ne reviendrait plus. C'était vraiment dur à encaisser. Une citation de Un autre ex-employé de Keywords, sous-traitant de WB Games Montréal Quelqu'un a demandé si on pouvait venir au bureau vendredi pour dire au revoir aux gens. La réponse a été claire et nette : c'est non , raconte ce même ex-employé, qui décrit la communication du studio comme étant catastrophique . Dans une déclaration envoyée à Radio-Canada, le chef de WB Games Montréal, Yves Lachance, a précisé que lorsque les besoins du studio changent, ses fournisseurs – tel Keywords – proposent les ajustements appropriés. Selon lui, les personnes licenciées peuvent…