A Calais, on met des noms sur les tombes
Depuis plus de vingt ans, près de 300 migrants sont morts en tentant de franchir la frontière franco-britannique. Pour éviter que ces disparitions ne passent inaperçues, à Calais, une vingtaine de personnes, réunies dans un « groupe décès », œuvrent pour identifier les disparus, retrouver leur famille et leur donner une sépulture digne.